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Apporter son soutien pendant l’accouchement

Quelle est l’intensité de la douleur ? Combien de temps cela dure ? Qu’est-ce que l’on attend de moi ? L’accouchement suscite de multiples questions, y compris chez la personne qui assiste à la naissance.

Il est très difficile de prévoir un accouchement. La seule chose que l’on peut dire avec certitude, c’est qu’il se terminera par la venue au monde d’un bébé, et que ce sera douloureux pour la maman. Même s’il n’est pas possible de planifier un accouchement, et peut-être précisément pour cette raison, il est bon de s’informer et de se préparer afin de savoir ce que vous pouvez faire, en tant que partenaire ou accompagnateur, pour rendre cette expérience aussi positive que possible.

S’impliquer et s’informer

Si vous vous impliquez dans la grossesse et la considérez comme une aventure commune, vous saurez sans doute apporter le soutien approprié pendant l’accouchement. Devenir parent, c’est être présent et prendre sa part de responsabilité. Vous pouvez faire beaucoup de choses pour vous préparer à l’accouchement. Vous pouvez participer à un cours de préparation et vous documenter sur les différentes manières de gérer la douleur. Le soutien actif de la personne qui accompagne la femme qui accouche peut en effet atténuer les douleurs de l’accouchement. Vous pouvez pratiquer ensemble à la maison la plupart des exercices enseignés dans les cours de préparation à l’accouchement, tels que les techniques de respiration et les massages.

Il est également recommandé de se documenter sur les phases de l’accouchement et les différents moyens de soulager la douleur. On ne vous demandera pas de maîtriser les aspects médicaux, mais il est bon de connaître quelques termes spécifiques pour savoir ce qu’est le bouchon muqueux ou ce que signifie un col ouvert à 5 cm. Si votre partenaire souhaite rédiger ses volontés pour l’accouchement, aidez-la. Cela vous donnera une idée de ses attentes concernant le soulagement de la douleur et des autres aspects qui sont importants pour elle.

Si vous réalisez la situation un peu tard, que l’accouchement approche et que la panique vous gagne parce que vous ne vous êtes pas suffisamment impliqué, la meilleure chose à faire est de garder votre calme. Mieux vaut commencer tard que jamais, car il est important pour la femme enceinte d’être accompagnée par une personne calme et posée afin de se sentir en sécurité. Poursuivez donc votre lecture pour obtenir quelques conseils sur votre rôle pendant l’accouchement.

Veiller aux aspects pratiques

À l’approche du grand jour, mieux vaut avoir préparé la valise pour la maternité, connaître le numéro de téléphone de l’hôpital et savoir comment s’y rendre. Outre les choses évidentes, comme veiller à ne pas se perdre en plein stress ou savoir où se garer, il est bon de pouvoir se concentrer sur des aspects concrets, réellement contrôlables. Surtout dans une situation qui peut vous sembler totalement hors de contrôle.

Apporter un soutien actif pendant l’accouchement

L’accouchement peut être terminé en quelques heures ou se prolonger pendant plus de 24 heures. Le plus souvent, sa durée se trouve entre les deux. Il est impossible de savoir à l’avance combien de temps cela prendra (sauf évidemment en cas de césarienne programmée). En cas de naissance par voie vaginale, il faut donc se montrer flexible, car il n’est pas possible de prévoir comment les choses se dérouleront. Suivez simplement le cours des événements et préparez-vous à ne pas dormir pendant de nombreuses heures. Il est essentiel que vous teniez bon jusqu’au bout vous aussi. Alors, veillez à manger et à boire régulièrement, mais évitez les aliments qui ont une odeur, car ils peuvent provoquer des nausées chez la femme qui accouche. La sage-femme est là pour assurer le bon déroulement de l’accouchement, mais votre partenaire a besoin de vous pour se savoir l’esprit tranquille et se sentir en confiance, et pour partager avec vous la naissance du bébé.

Vous serez peut-être amené à l’aider avec le protoxyde d’azote, c’est-à-dire lui indiquer quand et comment respirer pour soulager au mieux la douleur. Vous n’avez pas besoin de vous former au préalable, le personnel médical vous donnera des instructions le moment venu. Vous êtes en outre la personne qui connaît le mieux votre partenaire et vous savez ce dont vous avez parlé avant l’accouchement, alors assurez-vous de parler en son nom si elle ne peut pas le faire. Toutefois, ne soyez pas surpris si ses désirs changent pendant l’accouchement, cela dépend beaucoup de la manière dont elle vit cette expérience. Vous devez prendre en compte ce qu’elle dit à ce moment-là.

Plus important encore, vous lui apporterez un soutien émotionnel, du réconfort et un sentiment de sécurité. Votre partenaire a besoin de sentir votre présence physique et mentale à tout moment, même si elle vous dit qu’elle ne veut plus vous voir et que tout est de votre faute. Au moment de l’accouchement, la parturiente n’a pas toujours la force d’être gentille, aimante et sensible, la douleur peut au contraire la rendre agressive.

Donner la vie à un enfant est un effort énorme pour l’organisme. Dans les pires moments, elle aura donc peut-être envie d’abandonner et de rentrer à la maison. Il est alors bon de lui rappeler que vous ferez bientôt la connaissance de votre bébé et le tiendrez dans vos bras, et que chaque douleur vous rapproche de cet objectif. Vous pouvez aussi choisir quelques phrases positives à répéter calmement et régulièrement pendant l’accouchement. N’oubliez pas que vous aussi vous pouvez poser des questions à tout moment aux sages-femmes ou au personnel médical si vous vous sentez un peu perdu et ne savez pas quoi faire. En effet, vous êtes là pour travailler ensemble afin d’apporter le meilleur soutien.

Se préparer pour la période qui suit l’accouchement

Après la naissance du bébé, vous entrez dans une période tumultueuse avec ce nouveau membre de la famille. La maman restera probablement un ou plusieurs jours à la maternité pour que le bébé subisse quelques contrôles. De retour à la maison, les premières semaines sont souvent marquées par des émotions contradictoires. Il n’est pas rare de se sentir déprimé après l’accouchement, le baby blues touche aussi bien les mères qui viennent de donner naissance que les pères et les mères qui n’ont pas porté l’enfant. Après une longue grossesse et un accouchement éprouvant, il faut aussi du temps pour récupérer. Il faut souvent plusieurs mois, mais cela peut varier en fonction des individus.

Les jeunes parents se sentent souvent livrés à eux-mêmes et hésitants. Ils se retrouvent soudain chez eux avec un petit bébé dans les bras et un tas de questions. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre et il n’est pas étonnant qu’il faille un certain temps pour s’adapter à cette nouvelle vie, et à votre nouvelle identité de parent. Soyez bienveillants l’un envers l’autre et rappelez-vous que chaque parent est un débutant lorsqu’il a son premier enfant !

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